mardi 24 octobre 2017

Pokhara

Du 12 au 14, puis du 23 au 28  octobre 2017

Après ces quelques jours à Katmandou, nous avions très envie de quitter la ville pour aller se perdre dans les montagnes, direction donc Pokhara.

Mais avant d"y arriver, on s'est encore bien marrés...

1ère étape : Faire la Carte TIMS (2000NPR soit environ 16€50/personne) et la Carte d'accès au Parc National des Annapurnas (2000NPR soit environ 16€50/personne).

Nous décidons de les faire directement à Katmandou avant de partir. Il est également possible de faire ces démarches à Pokhara mais il y a plus d'attente.
La première mission fut donc de trouver où se trouve le bureau pour effectuer cette démarche et autant vous dire que sans notre bonne vieille appli Maps.me on n'y serait jamais arrivé donc même si on a un peu tourné nous voilà tout fiers devant le bureau.
Mais comme vous le savez, on est un peu léger niveau organisation... Du coup on se pointe seulement avec des dollars US alors que le règlement se fait exclusivement en roupies. Heureusement pour nous il est possible de faire du change là-bas. Ensuite nous devons remplir deux formulaires avec diverses infos personnelles dont nos numéros d'assurance en cas d'accident. Evidemment nous avons préféré laisser nos cartes bien au chaud dans notre chambre de guesthouse, c'est plus utile la-bas bien sûr! Kévin parvient à négocier pour avoir du Wifi afin de retrouver nos numéros d'assurance dans nos mails. On se pointe donc fièrement au comptoir avec nos formulaires et notre cash mais pas de bol il faut 4 photos d'identité chacun et nous n'en avons pris que 3, laissant les 10 autres bien au chaud aux côtés de nos cartes d'assurances... Encore une fois, par chance il y a un comptoir pour faire 4 photos d'identité gratuitement. On part donc faire nos photos et on revient cette fois-ci pour obtenir le saint-graal !


2ème étape : s’y rendre


Pour se rendre à Pokhara à priori rien de plus simple : il suffit d’acheter un ticket de bus Katmandou-Pokhara.
Bon… déjà on n’a jamais trouvé aucun comptoir des compagnies de bus pour acheter par nous-même les billets donc nous sommes passés directement par notre GuestHouse qui nous proposait de nous les réserver. Le billet coûte 700NPR soit environ 5€70/personne. Il est également possible de réserver le billet dans les nombreuses agences de trek à Katmandou pour un prix similaire.
Comme on ne sait pas où se trouve la gare routière, notre guest nous donne rendez-vous à 6h40 le lendemain matin à la réception pour nous y conduire. On essaye quand même de la trouver nous-même dans la journée (juste au cas où) mais pas de trace de gare routière, enfin pas telle que nous nous la représenterions!


Le lendemain matin, 6h30 tapante (Kévin est au taquet depuis 6h) nous descendons pour régler nos nuits, récupérer nos billets de bus et se faire accompagner.... évidemment la personne d’astreinte n’était pas au courant mais comme tout le monde est très sympa il n’y a evidemment aucun souci pour que ce dernier nous accompagne.
Pour ceux qui connaissent Kévin et son naturel quelque peu stressé je vous laisse imaginer la scène, d’autant plus que tous les guides conseillaient d’être sur place à 6h30 car il est très fréquent que les bus partent en avance, là il est 6h40 et nous sommes toujours à la guest. Notre guide improvisé nous accompagne certes, mais alors lui il n’est pas stressé du tout, il marche d’un pas tranquille et les veines de Kévin battent dangereusement sur ses tempes^^
Finalement nous arrivons à la “gare routière” qui est bien l’endroit où nous étions la veille, mais ce n’est en réalité qu’une trentaine de bus garés en double file sur l’une des routes principale de Katmandou. Voilà. Nous montons dans notre bus à 6h55 et partons à 7h tapante, ouf de soulagement général. Pokhara nous voila!
On vous passe les détails, mais ce trajet détient la palme, pour l’instant, du pire trajet de toute notre vie. Nous avons passé 8h45 (contre 7h en temps normal) dans un bus pour parcourir 200km avec une chaleur étouffante, qui forcément est tombé en panne pas moins de 3 fois et là-bas pas d’assistance, les mecs ils se dépannent tout seuls (nous avons assisté au changement du filtre à air en direct, de vrais pros qui surprendraient pas mal de garagistes chez nous!). On ne vous parle pas non plus de l’état de la route empruntée, des trous, des pistes de montagne, des cailloux, bref de quoi bien faire travailler les fesses et le dos.


Mais il faut quand même qu’on vous dise : ça en valait largement la peine, même si en toute honnêteté on appréhende déjà un peu le chemin retour.


Pokhara est une ville tranquille qui n’a rien à voir avec Katmandou. C’est caaaalmmmmeeee mais caaaaalmmmeeee, c’est plus ambiance “peace and love”. Ici, pas de klaxons, des trottoirs, pas de poussière, nettement moins de pollution. A l’inverse il y a un grand lac où on peut notamment pratiquer du paddle, du kayak, de la barque… Il est également possible de s’essayer au parapente, cayoning, rafting dans la vallée de Pokhara. Et pour couronner le tout, il nous est offert un vrai décor de rêves avec les montagnes et leurs sommets enneigés à côté qui n’attendent que nous.





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