jeudi 12 juillet 2018

Volcan à Pucon et Chill à Chiloé (22 juin - 2 juillet 2018)

Pucon et Chiloé!


La douce ville de Chiloé!

Ascension du volcan Villarrica à Pucon!!!

Nous aurons bien eu du mal à quitter Valparaiso où on se sera senti comme des poissons dans l'eau! Le 
challenge dans la région du centre sud du Chili à cette période de l'année est de passer entre les gouttes de pluie et justement il y a une fenêtre météo de deux jours de soleil qui arrivent et qui sera parfaite pour faire ce que nous avons en tête (rectification pour ce que KEVIN a en tête!!!).


Nous réserverons sur internet avec la compagnie Turbus notre trajet qui part de Valparaiso à 21h15 et qui arrive à Pucon à 9h20 le lendemain matin pour 12.500CLP/personne (16€50) en semi-cama (siège pouvant s'incliner à 155° et avec suffisamment d'espace pour les jambes). 
Après donc 12h de bus nous arrivons dans la petite ville de Pucon nichée entre le lac Villarrica et le volcan du même nom. A notre arrivée on ne voit pas grand chose puisque c'est grosse pluie...en même temps c'est ce qui était prévu donc nous ne sommes pas étonnés et on en profite pour prendre nos quartiers dans notre guesthouse et nous reposer du trajet. En plus, en ce moment c'est la Coupe du Monde alors Kévin n'est pas contre rester un peu devant l'écran pendant que je me gave de chocolat aux amandes^^ (réserves nécéssaires pour se préparer au grand froid de la Patagonie!)

Pucon, avec le fameux Villarrica en arrière plan
Tips: A Pucon nous logerons à l'Hostal Kutralwe qui se situe à seulement 100m de la gare routière de la compagnie Turbus et à 400m du centre-ville. La chambre avec lits jumeaux et salle de bains commune coûte 15.500CLP/nuit (20€) et on peut utiliser librement la cuisine. Et en bonus il y a du chauffage dans les chambres!

Dès le lendemain matin le soleil réapparaît et on découvre la beauté de cette charmante ville qui nous rappelle une petite station de montagne. On commence par se balader aux alentours du lac Villarrica en gardant toujours un œil sur le volcan qui se découvre et se reflète dans les eaux.

La grande plage de Pucon, où il est possible de se baigner l'été
L'objectif du lendemain matin!


L’ascension du volcan est la première activité de la ville surtout en pleine saison, en hiver c'est une station de ski qui ouvre sur les pentes du volcan (la saison commencera seulement 1 semaine après notre passage) du coup on se rapproche d'une agence de tourisme pour voir si l'ascension est toujours possible à cette époque de l'année.
Effectivement au vu des bonnes conditions du lendemain un départ est prévu à 7h du matin. Kévin est surexcité et moi plutôt surangoissée! En effet, le volcan Villarrica est un des volcans les plus actifs de l'Amérique du Sud avec plus de 65 éruptions en un demi-siècle. D'ailleurs au moment du briefing on se rend bien compte que l'ascension n'a rien d'une balade de santé, il faut compter entre 6 et 7h pour arriver au sommet du volcan et l'équipement comprend piolet, casque, crampons...

Titia avait encore le sourire...
Villarrica, mon calvaire. Récit d'une rescapée:

Le jour J on se présente donc à 6h45 à l'agence pour s'équiper de la tête aux pieds. Nous serons accompagnés de trois guides chiliens, deux stagiaires français bien marrants et 4 autres touristes (un espagnol, deux canadiens et une française).

6h45, en place!
Nous partons donc à 7h en mini-van pour 20 minutes de trajet jusqu'à la base du volcan qui se situe à 1400m, le Villarrica culmine à 2847m nous avons donc une belle grimpette en perspective! 
On s'équipe avec guêtres, pantalon, gants, casque, etc. J'avoue que pour ma part dès le début je le sens moyen, il y a déjà une belle quantité de neige qui rend l'ascension bien ardue. Kévin pour sa part redouble d'énergie...

Départ avec les premières lumières du soleil!

La journée sera belle! (enfin on espère!)
Nous marchons pendant 45 minutes avant notre premier arrêt, au début d'un télésiège qui ne fonctionne pas à cette époque de l'année, nous atteignions 1467m. On nous demande de chausser les crampons, on mange une barre de céréales, on boit un coup et on se remet en marche après 10 minutes parce que ça caille!

Crampons et piolet en place!

La grimpette recommence!
A partir de là ça se corse vraiment pour moi, il y a beaucoup de neige, le fait de marcher avec des crampons me ralentit considérablement et on monte pendant 45 minutes sans pause de manière quasi rectiligne. J'arrive en haut je n'en peux plus, j'ai un énorme point de côté, je suffoque et nous ne sommes qu'à 1867m (autant dire qu'on n'est pas arrivé...). Je suis beaucoup moins sportive que Kévin c'est un fait et je souffre vraiment beaucoup lorsque ça grimpe c'est pourquoi lorsque nous marchons tous les deux, on prend le temps de faire des "mini-pauses" de 2 minutes régulièrement pour que je puisse reprendre mon souffle (le rythme du yak vous vous souvenez?). Je suis plus lente mais à ce rythme en général j'y arrive. Le fait de devoir suivre un groupe de grimpeurs chevronnés avec un rythme trop rapide pour moi me fait vraiment souffrir. Je grimace et j'appréhende la suite.


C'est dur mais le sourire est toujours là!


On se remet en route, le verglas s'invite sur le sentier, pratique avec des crampons. Après à nouveau 45 minutes, on atteint 2006m et un vieux télé-siège détruit lors d'une éruption du volcan que nous sommes en train d'escalader. Je sens que je tape sérieusement dans mes réserves mais j'espère pouvoir y arriver. Je ne suis pas sereine. Du tout.

Le télé-siège hors service



Ça commence à être bien verglacé!
Dans le dur


Note de Kévin: je tiens à préciser Titia pouvait compter sur de nombreuses marques de soutien de ma part!

Enfin une pause!
Les 45 minutes suivantes figurent parmi les plus horribles que j'ai pu vivre lors d'une rando, on avance en zig-zag tellement il y a de neige, de verglas et de grosses rafales de vent s'invitent qui nous obligent à nous arrêter net à enfoncer notre piolet dans la neige et à s'y accrocher pour ne pas tomber. Ensuite on repart à la "course" jusqu'à ce que la rafale suivante nous arrête à nouveau. J'avoue que j'ai du mal à suivre le rythme, malgré moi je ralentis un peu pour conserver suffisamment de souffle jusqu'au prochain arrêt et c'est là qu'arrive la guide va me faire sortir de mes gonds. Je la nommerais "fée clochette" pour la suite.
La fée clochette me voyant ralentir me demande si ça va, je réponds oui et là elle me sort direct "non mais si ça va pas il faut le dire tout de suite et tu redescends"... Déjà pas top pour un guide qui est sensé t'encourager et t'aider à aller en haut mais surtout que j'ai répondu que ça allait, elle insiste à nouveau, je lui répète calmement que je vais bien et que je suis simplement plus lente. 
Déjà je monte dans les tours puisque le reste du groupe est à peine 5 mètres devant moi, donc rien d'alarmant!

La "Fée clochette" sur votre gauche!
"Vamos vamos Titia!"


Note de Kévin: "Titia surtout ne l'écoute pas, continue à ton rythme et ne te mets pas dans le rouge, notre cadence est bonne" ... "Non Titia ne t'énerve pas"..."Ça va monter dans les tours en espagnol je le sens!"..."Non Titia ne t'énerve pas!"

Nous arrivons à 2286m et là il est évident que nous n'irons pas plus loin: le sol est vraiment/totalement verglacé et les rafales de vent atteignent 80km/h, le verdict tombe: ascension terminée.




Les autres guides proposent à ceux qui le souhaitent de monter à 2296m pour se rendre compte des conditions et du pourquoi de la fin de la montée. Certains montent, nous on est déjà gelés et on ne voit pas trop l'intérêt, on leur fait confiance (ce qui sera confirmé lorsqu'ils redescendront 15 minutes plus tard)!

Nous n'irons pas plus loin!
En attendant les autres, partis se rendre compte des conditions météo, la fée clochette revient au galop et me demande si j'ai du chocolat. Bizarre comme question. Non, désolée ma grande je ne vais pas pouvoir t'en donner.

A la recherche du chocolat!
Note de Kévin: "si elle veut je peut lui filer des cacahuètes ou une barre de céréales?"

Ah non c'est parce qu'elle s'est tellement persuadée que j'étais au bout du rolls (ou rouleau) qu'elle me demande de manger quelque chose. Je vais bien merci. Elle revient à la charge 30 secondes après: "tu as froid, met ton sur-pantalon". Non ça va. Elle insiste tellement que pour avoir la paix je cède. Un vrai sketch. A plus de 2000m sur une pente verglacée, avec de la neige, du vent et les crampons aux pieds!
On redescend et elle ne me lâche plus persuadée que je suis "frigorifiée et fatiguée". J'explose. Je vais bien je suis juste plus lente, bordel!

Note de Kévin: vous voyez Jean-Claude Dus avec le "planter du bâton", bah Titia était dans le même état, le tout dans un espagnol pas très scolaire! Pour une fois que ce n'est pas moi qui prend pendant une rando j'en profite!


"Lâche ce bâton Titia!"
On redescend à 2000m pour la pause pique-nique. Je crois que là, la fée clochette a compris. Je suis d'humeur de chien, grâce à elle je me sens bien comme une sous-merde. Merci. Heureusement, Kévin avec qui j'ai déjà fait de nombreuses randonnées me confirme que pour m'avoir déjà vue au bout du rouleau là j'en étais bien loin. Je reste agacée mais du coup sur la redescente je fais presque exprès de traîner la patte.


Pas contente Titia, pas contente!
Note de Kévin: "Titia, regarde comme le paysage est joli" ... "Ça va mon ange?" ...

Je redescends en pression en même temps et en profite pour savourer le paysage parce que même si nous n'avons pas pu arriver au sommet la balade est très belle et nous offre de très beaux points de vue.

Pas deg la vue quand même!
De retour à l'agence nous serons récompensés par une bonne bière bien fraîche et celle-là, croyez-moi, je l'avais bien méritée!
Inutile de préciser que pour Kévin tout cela n'a été que simplicité et plaisir alors que je vivais un véritable enfer. Oui, le blond ne souffre jamais lors d'une ascension.

Yallaaaaa!!!
Tips: Nous sommes passés par l'agence Aguaventura, le tarif est de 85.000CLP/personne (110€) mais n'ayant pas pu atteindre le sommet nous aurons une réduction de 5.000CLP/personne soit 80.000CLP/personne (104€). Correct.


Pas de regrets, le sommet n'est même plus visible!
Pour terminer nous avions projeté d'aller passer une après-midi dans des termes puisque la région de Pucon est également connue pour cela mais on avoue que rien que le fait de devoir prendre un bus pour s'y rendre nous a découragé! #petitemotivation

Un air de Bretagne à Chiloé


A Pucon une importante décision s'imposait pour la suite de notre périple. En effet, pour rejoindre le sud du Chili et la région de la Patagonie nous avions trois possibilités:
  1. partir du côté argentin via San Carlos de Bariloche et la région des lacs;
  2. prendre un bateau qui relie Puerto Montt à Punta Arenas pendant 4 jours parmi les fjords; 
  3. passer par l'île de Chiloé. 
On a choisi la réponse 3! En effet nous n'avions pas assez profité du Chili pour déjà passer en Argentine et si nous avions choisi le ferry ça nous privait de beaucoup d'étapes incontournables lors d'un séjour en Patagonie. Il est très facile de se rendre à Chiloé, par contre pour en repartir c'est une autre histoire... En effet, on peut rejoindre la Carretera Austral par le biais d'un ferry mais qui ne passe pas tous les jours. Nous y reviendrons!


Tips: Nous réserverons un bus avec la compagnie "JAC" pour relier Pucon à Castro qui est la principale ville de l'île de Chiloé. Le départ est à 7h pour une arrivée à 16h20, le trajet est direct et comprend le passage en ferry entre Pargua et Chacao. D'ici 2020 ce ferry n'existera plus puisque le plus grand pont suspendu d'Amérique Latine de 2,6km rejoindra les deux communes. Le trajet coûte normalement 16.000CLP/personne (20€74) mais en réservant sur leur site internet vous aurez 10% de réduction. Nous règlerons donc 14.400CLP/personne (18€67).

L'île de Chiloé est située dans la région des lacs. Cette île est connue pour ses maisons multicolores et ses églises en bois dont 16 d'entre elles sont classées au Patrimoine Mondial de l'Unesco. C'est également un important lieu de pêche. Cette fois encore on y met les pieds en toute connaissance de cause: le climat est très ingrat sur l'île. Il y a peu de différence entre l'hiver et l'été puisque la température moyenne est de 11 degrés, de plus l'île est réputée pour être très pluvieuse (300 jours de pluie par an...). Sans surprise donc nous arrivons sous la pluie 💦! Venir en vacances à Chiloé c'est un peu comme partir à Brest en hiver pour vous mettre dans l'ambiance^^.


On s'installe dans notre petite auberge, où entre autres, nous rencontrons un couple de japonais avec qui nous allons vivre de multiples aventures. Nous y reviendrons aussi!

Tips: Nous logerons à l'Hostal Isla Chilhué pour 18.625CLP/nuit (24€) comprenant chambre double, petit-déjeuner, salle de bains et cuisine communes. Le petit plus de cet hostal? Une vue imprenable sur les chambres de l'hôpital de la ville qui est juste en face... 


La vue depuis notre chambre!
Castro c'est "the place to be" pour découvrir les palafitos, ces petites maisons en bois sur pilotis qui font le charme de la ville. A marée haute les bateaux viennent s'amarrer directement aux pilotis des maisons. Cette architecture est vraiment particulière et, techniquement, totalement illégale puisque les maisons surplombent les estuaires et les lagunes. On conseille de se rendre jusqu'au mirador du Puente Gamboa pour avoir un bel aperçu, puis de prendre le chemin côtier pour traverser la ville et voir les palafitos qui se trouvent du côté opposé.



Au-delà des palafitos on se régale des maisons chilotes car elles sont très originales. La légende raconte que les habitants avaient pris l'habitude de peindre leur maison en couleur afin de pouvoir les repérer depuis la mer par temps gris ou en cas de soirée bien arrosée... On trouve ça particulièrement poétique alors on valide l'hypothèse! D'ailleurs il y a une vraie mythologie chilote, avec plusieurs figures, qui se mélange au catholicisme dominant sur l'île.
Par exemple, on ne voudrait pas croiser des brujos qui sont des guerriers investis de la magie noire. Ils cherchent à corrompre les chilotes et à leur nuire. Dans le genre plus positif on trouve la pincoya incarnée par une très belle femme nue qui danse sur le rivage rocheux alors que son mari joue de la musique. La manière dont elle se tourne révèle si les coquillages seront abondants. Elle incarne la fertilité des côtes de Chiloé et la richesse de la vie marine. On pourrait continuer comme ça longtemps, tellement il y a de légendes!


Pour revenir aux maisons chilotes, l'autre caractéristique c'est que les premières étaient mobiles. On pouvait donc les déplacer en les mettant sur des roues pour s'adapter aux évolutions économiques ou familiales.



En revanche, on vous le dit tout de suite, inutile d'aller au musée régional de Castro. C'est un bâtiment qui passe complètement inaperçu et c'est tout simplement un bric-à-brac d'outils, instruments et de quelques photos d'époque tout ça dans une seule pièce froide et humide. La visite est gratuite mais on comprend pourquoi!

A Castro on trouve également l'Iglesia San Francisco, une des 16 classées au Patrimoine Mondial de l'Unesco à Chiloé. Elle se trouve sur la Plaza de Armas, on ne peut pas la manquer elle est, à l'image de l'île, très colorée puisqu'elle est jaune et violette. Pas commun! Pour pouvoir y entrer il faut un peu jongler entre les différentes messes mais ça vaut vraiment le coup. L'intérieur est tout en bois vernis qui change radicalement de nos églises européennes ou nord-américaines.



Pour continuer dans le thème "églises" sans pour autant se faire un marathon nous nous rendrons sur l'île de Quinchao.



Tips: Depuis la gare routière de Castro nous prendrons le bus municipal (départ toutes les 30 minutes) à destination d'Achao pour 1800CLP/personne (2€50) comprenant la traversée en ferry depuis Dalcahue.


L'un des colectivos pour se rendre à Achao
C'est l'Iglesia Santa Maria de Loreto, une église jésuite, du XVIIIème siècle qui mérite le déplacement puisqu'elle est classée au Patrimoine Mondial de l'Unesco et c'est la plus ancienne de l'île de Chiloé. Sa construction date de 1740. C'est sûrement notre préférée. Au même titre que celle de Castro elle est toute en bois (du cyprès de Patagonie pour être précise #local) avec un superbe plafond bleu! On adore ce pays avec toutes ces couleurs.


Le superbe plafond bleu!


On se dirige ensuite vers la jetée pour la vue sur l'océan et on poursuit jusqu'au marché artisanal. Ça faisait longtemps que je n'avais pas pu exercer ma passion marché. On se balade dans un dédale de produits en laine (bah oui ça caille sévère ici!), des sacs, des corbeilles à pain, etc.

Titia n'a pas fait de folies, pourtant...

Nous retournons ensuite à la gare routière où nous prenons un bus en direction de Curaco de Vélez.

Tips: Le trajet entre les deux communes, distantes d'environ 10km, coûte 800CLP/personne (1€05).

Curaco de Vélez possède également une église classée, qui est d'une couleur très surprenante puisqu'elle est toute verte! Malheureusement nous ne pourrons y entrer car elle sera fermée. L'extérieur ressemble un peu à des "écailles de poisson", désolée je n'ai pas trouvé meilleure description pour le moment 😉

Sur la place principale, où se trouve l'église, il y a également une crypte souterraine abritant la dépouille de Galvarino Riveros Cardenas, à ce qu'on a compris c'est un héros de la guerre du Pacifique mais on n'en saura pas plus, la crypte étant fermée elle aussi.



Nous continuerons donc notre chemin en longeant la côte par un sentier aménagé tout récent d'où nous observerons les cygnes à cou noir qui est une espèce originaire de l'hémisphère sud.

Les fameux cygnes de Curaco de Velez!
Nous reprendrons le bus et le ferry pour rejoindre la ville de Dalcahue.

Tips: Le bus entre Curaco de Vélez et Dalcahue coûte 800CLP/personne (1€05).

Dalcahue signifie en huilliche (un groupe ethnique du Chili) "l'endroit des bateaux". La ville doit en effet son nom aux bateaux, appelés dalcas, construits par les premiers habitants de Chiloé. De la même manière qu'à Achao, on se dirige vers son église (également classée) Nuestra Senora de Los Dolores bâtie en 1849.


On file ensuite au marché d'artisanat où on trouve les objets les plus authentiques de l'île et pleins de trucs en laine de mouton dans lesquels on a envie de se blottir.

Titia trop heureuse d'être à Dalcahue, ça change du Villarrica!
Tips: Le bus entre Dalcahue et Castro coûte 800CLP/personne (1€05) et dure environ 30 minutes.


Le petit port de pêche de Dalcahue

Un air de  Bretagne!!!
Si le temps avait été plus clément nous aurions sûrement été faire un tour au Parc National Chiloé mais entre le froid et les averses on a préféré "chiller" à Chiloé (Jean Blaguin, humoriste!), et comme je sens ma petite maman froncer les sourcils devant ce mot étrange je précise que c'est un mot d'argot signifiant se détendre, se reposer 😉. Si nous étions venus entre septembre et mars nous aurions également pu observer des manchots de Magellan et ceux en extinction de Humboldt qui viennent se reproduirent sur trois îles en face de Punihuil.



Après 5 jours sur place il est déjà temps de quitter cette charmante petite île qui nous aura beaucoup fait penser à notre jolie Bretagne. Nous avions donc réservé au préalable un ferry pour rejoindre le continent depuis la ville de Quellon, située à 80km de Castro. Le départ se fait tous les jeudis et dimanche à 1h du matin. Tout devait bien se passer, enfin sur le papier... La suite dans le prochain article!

Départ pour Quellon, en bus à 20h

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